Offensives diplomatiques du chef de l’Etat, regard sur le partenariat Niger/Union Européenne
Bruxelles, capitale de la Belgique et capitale également de l'Europe, depuis la décision des États membres en 1997 de faire d'elle le siège des institutions Européennes.
Depuis sa création en 1950 et regroupant 28 États à son siège à Bruxelles, l'Union Européenne est le premier pourvoyeur au monde du programme d'aide humanitaire et de développement.
Il est à noter que l'Union Européenne est également le premier partenaire économique du Niger.
Depuis l’accession à la magistrature suprême de l'État du Président de la République Issoufou Mahamadou, plusieurs évènements importants ont marqué la vie de la coopération entre l'État du Niger et l'Union Européenne.
Il s'agit notamment des Journées européennes de développement tenues en juin 2018 à Bruxelles et auxquelles le président de la République a pris part avec ses homologues africains sous le thème « les femmes et les filles au cœur du développement durable : protéger, autonomiser et investir. … »
Un thème qui cadre parfaitement avec le programme de renaissance du Président de la République qui a toujours fait de l’amélioration des conditions de vie des femmes et de la jeune fille l'une de ses priorités.
Au cours des assises, le Président Issoufou a exprimé sa volonté, comme toujours d’ailleurs, de placer davantage la femme au centre de toutes les priorités du gouvernement du Niger afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle d’actrice du développement.
L’Union Européenne a aussi inscrit cette priorité au cœur de ses actions en décidant d’octroyer des fonds nécessaires à l'aboutissement de cette préoccupation.
La conférence internationale de haut niveau sur le G5 Sahel, tenue en février 2018 a Bruxelles et qui a vu la participation du Président de la République Issoufou Mahamadou, a été organisée sous l’égide de l’Union Européenne, des Nations Unies, de l’union Africaine et du groupe du G5 Sahel.
Une rencontre de grande envergure qui a permis de confirmer l’engagement politique aux côtés des pays du Sahel, de mobiliser un montant de 414 millions d’euros, en soutien à la force conjointe du G5 et de renforcer la coordination et l’efficacité de l’aide au développement durable de la région.
Une réunion, il faut le souligner, qui a enregistré des résultats satisfaisants, notamment une augmentation de l’aide financière en faveur de la sécurité, un soutien politique renforcé et l’Union Européenne principal donateur, qui double son financement à la force conjointe.
Et puis lors de la réunion consultative conjointe sur la paix et la sécurité, déroulée en octobre 2018 à Bruxelles, dans le cadre du renforcement des relations Union Européenne /Union Africaine, les deux institutions ont entre autres réaffirmé leur partenariat à l’appui de la sécurité régionale et du développement au Sahel.
On peut alors dire que les efforts du Président Issoufou et ses homologues du groupe du G5 sahel n’ont pas été vains.
La rencontre a par ailleurs accueilli avec satisfaction les progrès accomplis par les pays du G5, et réaffirme sa volonté d’appuyer les priorités du groupe en vue de réussir la mise en œuvre de la résolution 2391 du conseil de sécurité des Nations Unies entre autres.
Rappelons aussi la signature en juin 2014 à Nairobi au Kenya, entre le Niger et l’Union Européenne du programme national 2014-2020, cadre financier pluriannuel qui constitue le mécanisme de l’Union Européenne du 11ème FED.
L’enveloppe financière s’élève à 596 millions d’euros, soient 390 milliards de fcfa, orientée sur 4 secteurs à savoir : la sécurité alimentaire et la résilience, la promotion de la gouvernance et la mise en œuvre des politiques sociales, la sécurité intérieure et la consolidation de la paix et le désenclavement des Régions affectées par l’insécurité et les risques de conflits.
Offensives diplomatiques du Président de la République Issoufou Mahamadou, on n’en fini jamais d’en parler. La visite de travail effectuée au Niger en février 2014, par le Président du conseil Européen de l’époque a permis de raffermir davantage la coopération entre l’institution Européenne et notre pays.
C’est pourquoi il est indéniable de constater et d’admettre, que le Niger avance sur la bonne voie, grâce à la détermination des autorités de la 7ème République, à travers la participation de notre pays aux rencontres internationales de haut niveau.
Saadi Sanda, Attachée de presse