Premier point abordé, l’Europe de la défense. Pour la présidente de la commission, ils ont besoin d’une union européenne de la défense. Dans ce cadre elle a annoncé l’organisation par la France en 2022, d’un sommet sur la défense, pendant la présidence française du Conseil de l’UE.
Ursula Van Der Leyen a aussi dit dans son intervention que « L’Europe a besoin d’une âme, d’un idéal, et de la volonté politique de servir cet idéal ». Il s’agit alors de développer cette volonté politique pour atteindre les objectifs fixés, a-t- elle soutenu. Pour elle, il est grand temps pour l’Europe de se défendre contre les cyberattaques, et d’essayer de marquer sa présence pour une gestion rapide des crises dans les zones de conflits en cas d’absence de l’OTAN et l’ONU. Elle a également fait cas de discussions en cours sur la mise en place d’une force européenne de réaction rapide de 5.000 militaires.
La présidente de la commission européenne a indiqué sa satisfaction et salué le succès de la stratégie de vaccination et l’instauration rapide du pass sanitaire au sein de l’Union, nonobstant quelques difficultés rencontrées dans certains pays. Elle a mis l’accent sur un « investissement solidaire » en d’autres termes faire en sorte que chaque pays ait accès aux vaccins pour sauver des vies. C’est pourquoi l’UE a décidé d’offrir 200 millions de doses supplémentaires de vaccins contre le Covid-19 à l’endroit des pays pauvres et ce d’ici mi-2022.
S’agissant de l’Afghanistan, l’institution européenne a décidé de fournir 100 millions d’euros supplémentaires d’aide humanitaire afin d’éviter une dégradation de la situation dans le pays, notamment un risque réel d’une famine.
Les femmes n’ont pas été oubliées dans ce discours bilan. Ursula Van Der Leyen a annoncé la proposition d’ici fin 2021, d’une loi contre les violences à l’égard des femmes, des violences qui ont augmenté pendant le confinement lié au coronavirus, a-t-elle souligné.
Une autre question mise en exergue au cours de son intervention est celle de l’équité fiscale. La présidente de l’institution européenne considère que les grandes sociétés doivent payer plus d’impôts, d’où la poursuite du combat contre l’évasion et la fraude fiscale.
Outre les femmes, la jeunesse européenne sera également soutenue, à travers notamment la création d’un nouveau programme « ALMA ». Il s’agira d’offrir « aux jeunes la possibilité d’une expérience professionnelle temporaire dans un autre Etat membre ».
Pour terminer, il faut retenir que la question du travail forcé était le dernier point à être évoqué par Ursula Van Der Leyen dans ce bilan annuel, dénonçant ainsi « 25 millions de personnes