Conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’alimentation dans des contextes de crises, à Bruxelles (Royaume de Belgique) : M. Ali Béty présente l’expérience de l’Initiative 3N au cours des débats en panel
La Commission Européenne a organisé, les 2 et 3 avril derniers à Bruxelles (Belgique), ce en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), une conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’alimentation dans des contextes de crises. Le Niger a été représenté à cette rencontre par une délégation conduite par M. Albadé Abouba, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, également représentant du Président de la République à ces assises.
Plusieurs sessions étaient au programme lors de la conférence de haut niveau sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, tenue les 02 et 03 Avril 2019 à Bruxelles, dont une qui avait pour thème "prévenir les crises alimentaires vers un système de gouvernance plus structuré et intégré’’.
Au cours de cette session n°5, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a pris part en présence de l’Ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, S.E.M Ousmane Alassane Abba, à un panel axé sur le thème : « le réseau mondial contre les crises alimentaires : un levier pour le changement ? ».
Après son exposé, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N a répondu à un certain nombre de questions dans le contexte du Niger. C’est ainsi que, entre autres questions, il lui a été demandé en quoi la stratégie de l’Initiative 3N permet d’améliorer l'anticipation et la gestion des crises alimentaires et la concertation entre une large gamme d'acteurs humanitaires et de développement dans une perspective de Nexus.
En réponse, M. Ali Béty a souligné l'importance de l’apport décisif de l'Initiative 3N dans les efforts de transformation de l’agriculture au Niger, en ajoutant que c’est un cadre stratégique commun pour le développement rural agricole, la prévention et l'atténuation des crises et les réponses. Ce cadre, a-t-il ajouté, sert surtout de socle pour l'alignement de l’aide mais aussi le développement de programmes intégrés et de résilience.